
Cette semaine, GAIA lance une action choc en projetant les visages des présidents de partis, explosant sous les feux d’artifice, accompagnés d’animaux terrorisés, sur les façades de plusieurs bâtiments emblématiques de la capitale. Cette action symbolique a pour objectif d’interpeller les négociateurs du futur gouvernement fédéral à l’impact dramatique des feux d’artifice sur les animaux et de promouvoir une interdiction nationale de leur vente, une mesure soutenue par 81 % des échevins du bien-être animal.
Projection sur les façades de Bruxelles : des présidents de partis et des animaux terrorisés par les détonations
Tout au long de cette semaine, GAIA mène une action percutante en projetant des images de personnalités politiques et d’animaux, tous deux effrayés par des explosions de feux d'artifice, sur divers bâtiments bruxellois. Le coup d’envoi a été donné ce lundi 15 janvier à la Gare Centrale, marquant le début d’une campagne visuelle qui se poursuivra dans plusieurs quartiers de la capitale.

Avec cette initiative, GAIA entend rappeler aux décideurs politiques l’urgence d’agir face aux dangers des feux d’artifice. Lors des fêtes de fin d’année 2024, nous avons recensé 14 animaux morts : 1 âne, 4 chevaux, 7 chiens, 1 chèvre, 1 poney et 1 kakariki (perruche). Trois autres ont été blessés (1 vache, 1 âne et 1 chien) et 3 chiens sont toujours portés disparus. Le nombre réel de victimes est probablement bien plus élevé. Chaque année, de nombreux animaux domestiques et sauvages subissent des traumatismes physiques et psychologiques causés par le stress et le vacarme des feux d'artifice, sans oublier les blessures humaines qu'ils occasionnent également.

8 échevins sur 10 favorables à une interdiction de la vente des feux d’artifice
Plus de 8 échevins en charge du bien-être animal sur 10 se sont déclarés favorables à une interdiction nationale de la vente de feux d’artifice d’après notre enquête réalisée en janvier 2024, à laquelle 169 échevins ont répondu. Pour GAIA, seule cette interdiction permettrait de réduire efficacement les incidents liés à leur usage.
L'enquête a également révélé que près de 60 % des communes belges ont constaté des tirs de feux d’artifice non autorisés sur leur territoire lors des dernières fêtes de fin d’année, malgré les interdictions ou restrictions locales en vigueur. Ce constat souligne les limites des mesures actuelles.
GAIA attaque le gouvernement et interpelle les partis
Ces dernières années, nous avons multiplié les actions pour obtenir des avancées. L’année dernière, GAIA a intenté une action en justice contre le gouvernement fédéral, dénonçant sa responsabilité dans la mort d’animaux liés aux tirs de feux d’artifice. Le dossier est actuellement en cours de procédure.
Plus récemment, en décembre, nous avons initié une lettre ouverte, co-signée par 85 autres associations, appelant les présidents des partis politiques belges à interdire la vente de feux d'artifice.
Un appel à une décision politique forte pour le bien-être animal
Avec cette nouvelle campagne, GAIA vise à mobiliser davantage l'opinion publique et à convaincre les négociateurs politiques de l'urgence d'interdire l'utilisation et la vente de feux d'artifice.
De plus en plus de voix s’élèvent contre l’utilisation des feux d’artifice, que ce soit du côté des citoyens, des associations ou du monde politique local. Les négociateurs doivent l’entendre et inscrire l’interdiction de la vente de feux d’artifice dans l’accord de gouvernement
Nous continuerons à nous mobiliser tant que cette mesure essentielle pour la protection des animaux ne sera pas adoptée.