Un droit d’agir en justice fragilisé depuis des années
Un recul inquiétant pour la défense des animaux
Pendant des décennies, des associations comme GAIA ont été reconnues comme parties civiles, jouant un rôle déterminant pour défendre les animaux maltraités et permettant la condamnation de nombreux auteurs d’actes de cruauté. Mais depuis juin, ce droit fragile nous a été retiré. Résultat : de nombreux cas de maltraitance animale risquent désormais de rester sans réponse judiciaire.
Déjà une proposition législative en 2020
Le combat pour rétablir ce droit ne date pas d’hier. En 2020, une proposition de loi déposée par Sophie Rohonyi et François De Smet (DéFI) visait déjà à accorder ce droit essentiel aux associations de protection animale. Malgré un soutien majoritaire parmi les citoyens, ce texte n’a jamais été voté.
Aujourd’hui, la proposition de loi portée par Meyrem Almaci relance le débat avec un nouvel espoir.