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drapeau pour interdire l'abattage sans étourdissement
24 Septembre 2025

Ce matin, GAIA a frappé fort en détournant un symbole puissant : le drapeau de la Région de Bruxelles-Capitale. Dans le cœur blanc de l’iris, un mouton est apparu avec une larme de sang, symbolisant l’inaction politique à l’égard des 30 000 animaux abattus chaque année sans étourdissement dans la capitale, aux abattoirs d'Anderlecht. 

Un drapeau de la honte

Plus de 1500 drapeaux ornés de ce mouton et de sa larme de sang ont été déployés dans toute la ville, y compris sur des bâtiments et institutions officiels. 

abattage - parti politique pour et contre en Wallonie

L’inaction politique dénoncée

GAIA dénonce l’immobilisme des parlementaires bruxellois, prompts à légiférer sur d’autres sujets — loyers, zone basse émission — mais incapables de mettre à l’agenda le Code du bien-être animal, pourtant déposé depuis neuf mois et qui inclut l’interdiction de l’abattage sans étourdissement. 

Pourtant, une majorité théorique existe : MR, Les Engagés, DéFI, Écolo et l’ensemble des partis flamands y sont favorables. Seuls le PS et le PTB s’y opposent par pur clientélisme électoral.

« Ce drapeau symbolise à la fois la souffrance animale et l’immobilisme scandaleux du monde politique bruxellois. Il est temps que les parlementaires se réveillent et cessent de céder aux calculs électoraux du PS et du PTB. »

Michel Vandenbosch
Président de GAIA

Le soutien des citoyens, de la justice et de la science

Un sondage IPSOS (septembre 2024) montre que 76 % des Bruxellois soutiennent ou ne s’opposent pas à l’interdiction. Sur le plan juridique, la Cour constitutionnelle, la Cour de justice de l’Union européenne et la Cour européenne des droits de l’homme ont toutes validé les interdictions wallonne et flamande, en confirmant qu’elles ne constituaient pas une atteinte à la liberté de culte et qu’elles n’étaient pas discriminatoires, mais légitimes, proportionnelles et impératives au regard de l’objectif : le bien-être animal. Le Conseil bruxellois du Bien-être animal s’est prononcé à plusieurs reprises en faveur de l’interdiction, et la communauté scientifique est unanime : les associations vétérinaires belges et européennes jugent l’abattage sans étourdissement inacceptable.

Enfin, Taha Zaki, vice-président du Conseil musulman de Belgique, déclarait en avril dernier sur la RTBF que la responsabilité finale incombait au législateur et que si une interdiction était adoptée à Bruxelles, les représentants du culte musulman respecteraient cette décision : « Nous l’accepterions sans déposer plainte ni engager de procédure devant les tribunaux. »

Agissez avec nous : demandez l'interdiction de l'abattage sans étourdissement 


Chaque année, près de 30 000 animaux sont abattus sans étourdissement dans la capitale. Leur souffrance peut durer jusqu’à 12 interminables minutes.

Cette cruauté pourrait être évitée. La Wallonie et la Flandre ont déjà interdit l’abattage sans étourdissement. Mais à Bruxelles, certains députés bloquent encore l’adoption de cette mesure essentielle.

✉️ Agissez dès maintenant : envoyez un mail aux parlementaires qui s’opposent à l’interdiction et demandez-leur de mettre fin à ces souffrances inutiles.

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