
En 2022, plus de 316 millions d’animaux ont été transportés vers des abattoirs en Belgique. Parmi eux, 850 800 sont morts en cours de route, avant d’atteindre leur destination. Ces décès sont souvent dus à des conditions de transport inadaptées, telles que le surpeuplement, le manque d’eau, de repos ou de ventilation.

Les oiseaux – notamment les poulets, dindes et canards – sont les plus concernés, avec 839 559 morts avant l’arrivée. Ils sont suivis par les cochons (5 163 décès) et les lapins(3 431 décès). Les poissons et crustacés ne sont pas inclus dans ces statistiques.

Les oiseaux en tête des victimes
Les animaux les plus touchés sont les oiseaux : poules, dindes, canards… Sur les 302.896.020 d’oiseaux transportés, 839 559 sont morts avant même d’arriver à l’abattoir.
Des chiffres particulièrement élevés qui font des oiseaux les animaux les plus lourdement touchés.

Les vaches : une hausse inquiétante
En 2022, 760 922 bovins (vaches, taureaux, veaux) ont été transportés vers des abattoirs. Parmi eux, 2 611 sont morts sur la route.
Un chiffre en forte hausse par rapport à 2020, où l’on comptait 1 828 décès. Le taux de mortalité chez les bovins reste donc particulièrement préoccupant.

Les cochons : plus de 5 000 morts
Parmi les 10.548.739 de cochons transportés, 5 163 sont morts pendant le trajet.
Ces chiffres révèlent que, malgré les avancées promises, des milliers d’animaux continuent de mourir chaque année en route vers l’abattoir.

Les lapins : vulnérables et lourdement touchés
Parmi les 2.482.312 de lapins transportés, 3 431 sont morts avant d’arriver à l’abattoir.
Les lapins sont particulièrement sensibles au stress et à la chaleur. Les conditions de transport leur sont donc souvent fatales.
Un système cruel et défaillant
Chaque animal mort en route est une mort de trop. Ces chiffres révèlent des problèmes structurels sur les pratiques actuelles de transport : camions surchargés, trajets trop longs, températures extrêmes, manque de contrôle…
GAIA réclame l’interdiction du transport d’animaux vivants entre les États membres et vers des pays hors UE, ainsi qu’un renforcement strict des règles en Belgique et à l’échelle européenne. Il est temps de repenser un système qui sacrifie des millions d’êtres sensibles au nom de l’industrie.
Faites la différence : choisissez de réduire la souffrance
Le problème ne s’arrête pas qu’au transport. L’élevage lui-même génère chaque jour d’immenses souffrances animales et se termine toujours par la mort de l’animal. Même ceux qui survivent au transport sont abattus.
C’est pourquoi GAIA invite chacun·e à réfléchir à ce qu’il met dans son assiette et à privilégier des alternatives végétales. Chaque pas dans cette direction, c’est avancer vers moins de souffrance. Vous pouvez faire la différence.
👉 Découvrez comment adopter facilement une alimentation végétale grâce à notre guide vegan (gratuit) pour les novices.