Une proposition pour bannir le commerce des produits issus de la chasse au Kangourou
Cette action s’inscrit dans la continuité des efforts de sensibilisation menés par GAIA et une délégation d’Aborigènes, qui ont dénoncé la responsabilité de la Belgique dans ce massacre.
Avec plus de 80 000 kangourous abattus annuellement pour alimenter son marché, la Belgique est le premier importateur européen de viande de kangourou et le deuxième importateur mondial. Si la majorité des supermarchés belges a cessé la vente de ces produits depuis 2020 grâce à des campagnes de GAIA, certains restaurants et commerces spécialisés continuent d'en proposer. Une grande partie des produits importés est réexportée vers d’autres pays.
Des engagements forts : Decathlon montre l’exemple
Dans cette lutte, des marques influentes s’engagent également. Le géant mondial Decathlon a récemment annoncé qu’il cesserait de vendre des produits en cuir de kangourou, comme les chaussures de football, d’ici 2027. Cette décision s’ajoute à celle de Nike et Puma, qui ont déjà abandonné le cuir de kangourou, et représente une avancée significative pour réduire la demande mondiale de produits issus de cette chasse.
Un débat qui s’étend à toute la Belgique
En Flandre, le parti Vooruit prévoit à l’avenir de déposer une proposition similaire. GAIA appelle également la Wallonie à prendre des mesures dans ce sens afin de mettre fin à ce commerce cruel dans les trois régions du pays.
L’association reste mobilisée pour que ces initiatives législatives soient adoptées rapidement.
Une victoire en marche pour les kangourous
Cette proposition d’ordonnance au Parlement bruxellois, couplée à l'engagement de marques comme Decathlon et à la mobilisation citoyenne, marque une avancée historique. Cependant, la route est encore longue pour mettre fin à ce massacre, et GAIA continue de plaider pour une interdiction totale de la vente de produits issus de la chasse commerciale aux kangourous.