Michel Vandenbosch : « Sans Maaike, ma vie aurait peut-être pris une tournure très différente. » Maaike n'est plus des nôtres. Sa santé s'était tellement détériorée que les vétérinaires du Zoo d'Anvers ont décidé de l'euthanasier. Son triste sort a eu un impact décisif sur la vie du président GAIA.
En 1985, deux chimpanzés au visage pâle sont arrivés au Palais Royal. Le roi Baudouin, alors en visite au Zaïre (aujourd'hui Congo), avait reçu les grands singes en cadeau de Mobutu. Jetés dans l'avion royal dans des sacs en toile de jute, ils sont arrivés en Belgique plus morts que vivants. Il s'agissait d'une transaction illégale d'animaux hautement menacés, en d'autres termes, de contrebande. Le président de GAIA, Michel Vandenbosch, alors âgé de 24 ans, a révélé l'affaire en tant que représentant de la Ligue internationale pour la protection des primates en Belgique. Le scandale s'est répandu dans le monde entier. Les singes du roi ont été emmenés au zoo d'Anvers, où l'un d'eux est mort peu de te temps après. Seule Maaike a survécu à cette épreuve. Michel Vandenbosch s'est mobilisé pour Maaike. Le gouvernement belge a par la suite établi un nouveau protocole : désormais, les chefs d'État ne pouvaient plus accepter de "cadeaux diplomatiques de cette nature". En 1999, Michel Vandenbosch a à nouveau pris la défense de Maaike, qui avait été isolée de ses pairs pendant plus d'un an. Son action a porté ses fruits : Maaike a pu rejoindre les autres chimpanzés.
Michel Vandenbosch : "Le scandale des singes du Roi m'a décidé à faire de la lutte pour le bien-être et les droits des animaux l'œuvre de ma vie. Maaike fait partie de mon histoire personnelle. Elle est le symbole du début de l'œuvre de ma vie. Adieu, Maaike. "Elle avait 38 ans.
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