À l'occasion de la Journée mondiale des animaux dans les laboratoires, demain le 24 avril, l'organisation de défense des animaux GAIA lance un film d'animation sur l'expérimentation animale. Une vidéo de six minutes permettant de réfuter les arguments en faveur des tests sur animaux, et de démonter les nombreux mythes à ce propos. Par cette action, GAIA souhaite attirer l'attention du public sur le sort des millions d'animaux qui continuent de souffrir et de mourir dans les laboratoires du monde entier.
Les animaux ne sont pas des humains
Le film d'animation explique en langage clair pourquoi les tests sur animaux ne fonctionnent pas. Souvent, on justifie ces expériences en faisant valoir les bénéfices futurs pour les humains. Or, si l'on s'y intéresse de plus près, les bénéfices à en attendre sont douteux, pour la bonne raison que les animaux ne sont pas des humains. Malgré un lien étroit de parenté, il existe des différences entre les hommes et les animaux. Leur métabolisme n'est pas le même, et leurs réactions à diverses substances sont différentes. La thalidomide provoque des malformations chez l'être humain, mais pas chez les animaux sur lesquels les expérimentations sont habituellement pratiquées. Le paracétamol, un antalgique, n'est pas dangereux pour l'homme, mais c'est un poison pour le chat. L'arsenic, qui est un poison pour nous, est inoffensif chez les moutons.
Dans plus de 90 % des cas, les médicaments qui ont été testés avec succès sur des animaux sont un échec lors des essais cliniques sur des patients humains : soit ils ne sont pas efficaces, soit ils ont trop d'effets secondaires. La comparabilité des animaux et des humains fait depuis longtemps l'objet d'une forte remise en question. Pourtant, de nouvelles expériences sont toujours réalisées sur des animaux.
Guérir sans tuer d'animaux
Dans son film d'animation, GAIA présente également les méthodes de substitution à l'expérimentation animale. Les méthodes de recherche modernes utilisant par exemple des cultures de cellules humaines donnent des résultats qui sont à la fois plus détaillés et plus fiables. « Notre finalité devrait être une médecine sans expérimentation animale, avec une priorité donnée aux recherches sur les causes et la prévention des maladies. Le progrès de la médecine est une chose importante, mais les expérimentations sur les animaux ne sont pas la bonne méthode », explique le président de GAIA, Michel Vandenbosch.