Non à la chasse aux renards !
Aujourd'hui, la Vogelbescherming (la ligue flamande pour la protection des oiseaux) a organisé un sit-in devant le cabinet du ministre-président flamand Kris Peeters. Des militants de GAIA ainsi que d'autres associations de protection des animaux et amis du renard ont répondu à l'appel contre l'extension de la période de chasse aux renards, une mesure décidée par la Ministre flamande de l'environnement, Joke Schauvliege. A cette occasion, GAIA a symboliquement fait appel à Zorro (« renard » en espagnol) afin de combattre l'injustice faite à ces animaux. L'action précédait un conseil du gouvernement flamand, et les ministres ont ainsi dû se faufiler entre les militants. Ceux-ci ont clamé des slogans tels que « longue vie aux renards » et « cohabiter avec le renard : yes we can ! ».
Extension
La période de la chasse aux renards s'étend désormais à... toute l'année (précédemment, ces animaux pouvaient être tués du 1er octobre au 14 février). Mme. Schauvliege ajoute à cette décision une condition dont le contrôle laisse perplexe : « la chasse ne peut avoir lieu que sur une zone de max. 500 m autour de la parcelle exposée à des dégâts. »
Inefficace
Mme. Schauvliege justifie sa décision par les dégâts que les renards occasionnent. Mais cette mesure est loin d'être une solution efficace : les renards sont des animaux territoriaux, et un territoire vide est rapidement investi par un autre renard. Le résultat sera simplement un taux de reproduction accru. Une mesure bien plus efficace pour les propriétaires de poules consiste à investir dans une bonne clôture et à mieux les enfermer la nuit. L'extension de la période de la chasse ne se fonde sur aucune donnée scientifique et est clairement le résultat du lobby de la chasse.
L'opinion publique s'oppose à la chasse aux renards
Un grand nombre de personnes se disent opposées à cette mesure : les différents sondages réalisés par des journaux l'ont démontré, tout comme le groupe facebook de la campagne (7500 fans) et les 15 000 signatures recueillies pour la pétition. Mme Schauvliege a réagi aujourd'hui en affirmant que la décision avait été adoptée démocratiquement, se retranchant derrière l'avis rendu par le Conseil flamand de l'environnement et de la nature.