Preuve de l’importance du développement du Bien-être animal au niveau politique : 20 participants en tout auront assisté lundi 6 juin, à la première session de l’Intergroupe parlementaire pour les animaux. Cette initiative volontaire mise en place par deux députées bruxelloises, Barbara d’Ursel (DéFI) et Annemie Maes (Groen), vise à assurer une plus grande protection des animaux au travers d’un travail de concertation politique et de coordination avec les autres Parlements du pays et de relais avec les organisations de protection et de défense animale.
Michel Vandenbosch, le président de GAIA et Bernard Guillaume, vétérinaire et échevin à Schaerbeek (le premier à avoir plaidé pour une politique de stérilisation au niveau local) avaient été invités à s’exprimer lors de cette première rencontre biannuelle. Parmi les points abordés figuraient le statut juridique de l'animal dans notre pays, toujours considéré comme un bien dans le code civil, l’abattage sans étourdissement, le commerce des chiens et l’expérimentation animale.
Au sujet du statut juridique des animaux, probablement amené à évoluer dans l'avenir, le président de GAIA estime qu'il ne faudrait pas simplement se contenter d’une modification, par souci de cohérence, du statut de l’animal dans le code civil en tant qu’être sensible, comme c’est le cas en France. Tout comme Bernard Guillaume d'ailleurs, Michel Vandenbosch a notamment insisté sur son souhait que soit établi en Belgique - sur base des dernières connaissances scientifiques concernant leur nature d'êtres sensibles, conscients et vulnérables - une reconnaissance juridique des animaux en tant que personnes morales particulières, et ce afin que leur soient accordés entre autres le droit de mener une vie digne d'être vécue.