Près de 9 Belges sur 10 (86%) se déclarent en faveur d'une interdiction légale des élevages d'animaux pour leur fourrure. C'est ce qu'il ressort d'une enquête menée par le bureau de sondage Ipsos à la demande de l'organisation de défense des animaux GAIA. Tant en Flandre, qu'en Wallonie et à Bruxelles, les résultats sont similaires. Au-delà des frontières des partis politiques, les Belges disent donc massivement « non » à l'élevage d'animaux pour leur fourrure.
Ce pourcentage élevé contre l'élevage des animaux pour leur fourrure n'a rien de nouveau. En effet, un sondage réalisé par Ipsos en 2009 aboutissait au même résultat. Déjà à l'époque, 9 Belges sur 10 (85%) étaient favorables à la fermeture des élevages d'animaux dont l'utilisation première ou unique sert à la fourrure. Les Belges restent donc fidèles à leur point de vue.
La fermeture des élevages de visons en Belgique : la seule bonne réponse
Les mauvaises conditions de vie des animaux ne constituent un motif pour l'interdiction légale qu'auprès d'un groupe limité. En effet, le sondage démontre que seuls 3 Belges sur 10 savent que les visons sont enfermés dans de petites cages pour leur fourrure. Et à peine 2 Belges sur 10 savent que les visons sont gazés après huit mois de cette existence misérable.
Un non de principe
La plupart des personnes interrogées s'oppose donc à ces élevages pour une question de principe : elles sont contre le fait que l'on tue des animaux uniquement ou principalement pour leur fourrure. Et ce, indépendamment des conditions de vie des animaux. Comme le montre le sondage d'opinion : 82% des personnes interrogées considèrent comme problématique le fait d'élever et de tuer des animaux uniquement pour leur fourrure.
Michel Vandenbosch, président de GAIA : « La grande majorité des Belges souhaite une interdiction des élevages d'animaux pour leur fourrure. C'était déjà le cas en 2004 et 2009, et aujourd'hui c'est toujours aussi vrai. Pas forcément en raison des mauvaises conditions de vie des animaux dans les élevages, mais avant tout parce que les Belges trouvent qu'il est irresponsable de tuer des animaux pour leur fourrure, afin d'en fabriquer par exemple des manteaux. On pourrait s'attendre à ce que nos politiques écoutent la voix du peuple et prennent exemple sur d'autres pays. En Grande-Bretagne et en Autriche, de tels élevages sont déjà interdits. C'est la seule réponse appropriée aux résultats de ce sondage. »
Une petite minorité possède un manteau de fourrure
Il ressort du sondage d'Ipsos qu'à peine 7% des personnes interrogées possèdent un manteau de fourrure ou connaissent quelqu'un qui en possède un. La majorité des gens en possession d'un manteau de fourrure ont plus de 55 ans. 4% des personnes interrogées déclarent avoir un vêtement orné de fourrure à hauteur du col ou des manches.
La vraie fourrure
Des dizaines de millions de renards, visons, chinchillas, ratons laveurs, castors, etc. sont électrocutés par voie anale, gazés, noyés, tués à coups de matraque ou massacrés dans le monde entier. Juste pour leur fourrure. Chaque année, dans les 19 élevages de visons belges (tous situés en Flandre), 150.000 visons sont enfermés dans de minuscules cages grillagées de 80 cm x 30 cm x 30 cm (ce qui équivaut à quelques boîtes à chaussures), pour être gazés huit mois plus tard.
GAIA dit non à la fourrure
GAIA milite depuis de nombreuses années pour une interdiction légale des élevages d'animaux à fourrure. En tant que membre de la Fur Free Alliance, GAIA est également présent sur le plan international dans la lutte contre la fourrure. En Grande-Bretagne et en Autriche, les élevages d'animaux à fourrure sont interdits. Chaque année, en Belgique, 150.000 visons attendent un sort funeste dans de minuscules cages grillagées. Ils sont gazés après huit mois d'une existence misérable.
À propos du sondage
Les chiffres mentionnés dans ce communiqué de presse sont les résultats d'un sondage indépendant mené en janvier 2012 par le bureau de sondage Ipsos à la demande de l'organisation de défense des animaux GAIA. Ce sondage illustre l'opinion de la population belge sur l'abattage des animaux pour leur fourrure. Au total, 1053 personnes – constituant un panel représentatif en termes de sexe, d'âge, de niveau de formation et de région – ont été interrogées. Sondages précédents : 2004 et 2009. Marge d'erreur maximale : 3%.