Aujourd'hui, le président de GAIA Michel Vandenbosch a rencontré des membres du cabinet du Commissaire européen Tonio Borg et de DG Sanco (en charge du Bien-être animal), aux cotés de ses collègues d'Eurogroup for Animals, de Tierschutsbund Zürich et d'Animals Angels USA.
Organisée au bâtiment Berlaymont de la Commission européenne, la réunion portait sur les cruautés et les souffrances dont sont victimes les chevaux transportés sur plusieurs milliers de kilomètres et abattus en Amérique (latine). Ces mauvaises pratiques concernent le commerce de viande chevaline, qui est importée en UE et vendue dans les supermarchés belges.
La discussion a duré une heure et demie. Au regard des maltraitances systématiques, qui ont cours depuis des années, Michel Vandenbosch a plaidé pour des mesures drastiques : une interdiction - ou du moins une suspension - du commerce de viande chevaline hors Europe. Nous avons montré aux représentants européens les résultats de notre enquête menée dans ces pays, et les images du calvaire que ces chevaux endurent nuit et jour. Nous avons également insisté sur l'absence totale de traçabilité ainsi que sur la corruption en vigueur dans ces pays. Dans anti-inflammatoires illégaux sont disponibles à la vente libre en Uruguay et en Argentine, où les chevaux de course reçoivent des injections de ces produits dangereux pour la sécurité alimentaire, et où un commerce illégal de chevaux volés bat son plein.
En septembre aura lieu une seconde réunion. La Commission nous informera alors des mesures envisagées, comme ils nous l'ont promis. A suivre, donc.