Victoire ! Au terme d'une enquête publique, le collège échevinal de Somme-Leuze s'est prononcé contre un projet d'élevage de visons. De nombreuses réclamations ont été introduites, dont celle de GAIA par le biais de son avocat. Mais le combat n'est pas fini pour autant, et d'autres avis doivent être rendus...
400 avis négatifs
Ce projet d'élevage prévoit l'enfermement de 18 000 visons dans un but de production de fourrure. Pas moins de 400 avis négatifs ont été rendus par les riverains, contre seulement 13 avis positifs. Même si les motifs de réclamation examinés par les autorités pour ce type de projet concernent les nuisances environnementales potentielles, de nombreuses personnes ont tenu à faire part de leur indignation pour des raisons éthiques : l'élevage d'animaux pour la fourrure est une pratique rétrograde et inacceptable. Du reste, les risques de pollution, de nuisances et les problèmes d'urbanisme étaient pour le collège échevinal des raisons suffisantes pour s'opposer au projet.
GAIA parmi les opposants
Parmi les réclamations introduites figure celle de GAIA. L'organisation de défense des animaux a récemment publié les résultats d'un sondage d'opinion, conduit par Ipsos, et révélant que près de 9 Belges sur 10 (86%) se déclarent en faveur d'une interdiction légale des élevages d'animaux pour leur fourrure. Ce rejet massif est par ailleurs corroboré par deux propositions de loi visant la fin de ces élevages, la première introduite par Mmes Thérèse Snoy et Meyrem Almaci (groupe Ecolo-Groen!) et la seconde par Peter Vanvelthoven (sp.a).
A suivre
Avant que le « non » de la commune soit définitif, le dossier doit cependant encore être examiné par plusieurs institutions émanant de la Région wallonne, et la décision demeure sous réserve d'appel. Dans tous les cas, GAIA fera tout pour que ce premier élevage de visons en Wallonie ne voie jamais le jour.