Mettre un terme à l'importation de chiots des pays de l'Est et ne permettre le commerce qu'aux éleveurs de deux races maximum.
Ces derniers jours, le journal flamand Het Belang van Limburg publiait les résultats d'une enquête accablante sur le trafic de chiens en provenance des pays d'Europe de l'Est.
Les articles ont suscité la réaction de Ben Weyts, le nouveau ministre flamand du Bien-être animal, qui souhaite « jeter les pommes pourries » parmi les éleveurs de chiens. Une position très encourageante selon GAIA. Ces déclarations doivent toutefois s'accompagner de mesures concrètes. Car pour GAIA, la situation aujourd'hui dénoncée dans la presse représente un problème structurel, qui a cours depuis de nombreuses années. Il est un strict minimum que les chiots faisant l'objet d'un commerce soient en bonne santé physique et correctement sociabilisés. Une condition que ne peut respecter l'industrie actuelle des « supermarchés d'animaux », qui importe des chiots malades venant d'élevages des pays d'Europe de l'Est, où les chiens de nombreuses races différentes sont détenus dans des conditions déplorables.
GAIA plaide depuis des années pour l'adoption de mesures drastiques : mettre un terme à l'importation de chiots des pays de l'Est et ne permettre la reproduction et la vente de chiens qu'aux éleveurs qui se spécialisent au maximum dans l'élevage de deux races différentes. Jusqu'à présent, les autorités et les ministres responsables ont fait preuve d'un trop grand laxisme à cet égard.
GAIA lance donc un appel aux différents ministres du Bien-être animal : des dispositions structurelles doivent être prises afin d'empêcher ces trafics et d'assurer aux chiots une santé et une socialisation suffisantes.