En Belgique, une ville ou commune sur six (environ 16 %) dispose d'un échevin du Bien-être animal. Depuis les élections communales d'octobre 2012, notre pays compte ainsi 92 échevins portant cette compétence dans leurs attributions. C'est 33 % de plus (+56%) que pendant la législature précédente. En Wallonie, 21 administrations locales ont un échevin du Bien-être animal dans leurs rangs, dont un dans la Communauté germanophone (plus précisément à Eupen). C'est ce qui ressort d'une enquête de l'association de défense des animaux GAIA.
En Wallonie/Bruxelles-Capitale
Par province, les échevins menant une politique locale de bien-être animal sont au nombre de 9 dans le Hainaut, 5 dans la province de Liège, 4 dans le Namurois, 2 dans le Brabant wallon et 1 dans le Luxembourg. C'est également le cas de 2 communes de la Région de Bruxelles-Capitale (Ixelles et Molenbeek-Saint-Jean).
En Flandre
Trois provinces – celles d'Anvers, du Limbourg et du Brabant flamand – disposent d'un député du Bien-être animal. Et près d'une administration locale sur quatre compte un échevin du Bien-être animal au sein du Collège du Bourgmestre et des Echevins (69, soit 22 %).
Progrès
Michel Vandenbosch, le président de GAIA, commente : « Nous avons mené campagne avant les élections communales pour que davantage d'échevins du Bien-être animal soient nommés (Cliquez ici). Ceux-ci peuvent ainsi mener à un niveau local une politique de bien-être animal digne de ce nom, permettant par exemple de réduire de façon respectueuse la surpopulation des chats errants. Notre campagne a permis d'amener des avancées. »
Liste à allonger
Par ailleurs, il est possible que d'autres échevins du Bien-être animal s'ajoutent à la liste dans le courant de la législature. « C'est certainement nécessaire en Wallonie et à Bruxelles, et nous continuerons à le demander », conclut Michel Vandenbosch.